• Suite aux attentats du 13 novembre, le Prix Goncourt des Lycéens qui devait initialement être annoncé le 17 novembre, le sera  mardi 1er décembre à 12h45 en direct sur France 3!

    Le roman que la 2nde2 a plébiscité , D'après une histoire vraie, sera -t-il le roman consacré? Réponse dans moins de deux heures... wink2


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  • Suite aux événements tragiques qui secouent notre pays depuis vendredi 13 novembre, il a été décidé, pour des raisons de sécurité, de reporter les délibérations nationales (prévues initialement mardi 17 novembre au matin) à une date encore inconnue. En effet, 13 lycéens accompagnés de leur professeur devaient se retrouver à Rennes pour attribuer le PGL à un des sept auteurs encore en lice. Ce même jour, ils devaient être reçus par la ministre de l’Éducation nationale au Ministère, à Paris. Or les mesures de sécurité qui s'appliquent aux établissements scolaires ne le permettent plus désormais - et nous le comprenons bien.

    J'en ai été informée par mail cet après-midi même.

    Notre petite réunion prévue ce mardi 17/11 au foyer de l'internat n'est donc plus d'actualité.

     


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  • L'élection du délégué Goncourt s'est tenue aujourd'hui, en classe. Poste convoité, il a attiré pas moins de 5 candidats; ces 5 candidats ont tous lu au moins 9 livres de la sélection - alors que la moyenne de livres lus par élève est de 6.5.

    Après que Louis a récupéré tous les bulletins et après que Laura a fini le dépouillement, c'est donc Laura Ybert qui l'emporte avec 12 voix sur 32.

    Petite précision importante: Laura a lu tous les livres de la sélection!yes


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  • Lorsque nous avons rencontré les auteurs le 12 octobre à Grenoble, une élève de la classe, Laura Ybert, a eu la bonne idée d'imprimer la (très bonne) critique qu'elle avait faite sur Titus n'aimait pas Bérénice afin de la remettre à l'auteure. Lorsque nous en avions parlé, je lui avais en effet dit que si j'étais moi-même auteure, je serais à la fois ravie et touchée de lire un si joli texte sur mon œuvre.

    Ainsi, Laura lui a remis sa critique en mains propres; Nathalie Azoulai, prix Médicis 2015, l'a bien sûr remerciée mais lui a également promis de lui répondre personnellement par mail. Avec l'autorisation de Laura, voici la réponse de la romancière:

    Chère Laura Ybert,J'ai lu avec attention la note de lecture que vous avez écrite à propos de mon roman, Titus n'aimait pas Bérénice, et je vous en remercie chaleureusement. C'est un avis éclairé, sensible et critique, ce qui me paraît tout à fait la preuve de votre intérêt et de votre implication de lectrice. Aux réserves que vous émettez sur la trop faible part accordée à la Bérénice 2015, je répondrais en vous disant que j'ai voulu ne faire qu'un écho à la tragédie classique, une réplique légère et non développée du récit principal autour de Jean Racine. Je conçois cependant que vous en ressentiez un peu de frustration mais si j'avais développé davantage, je pense qu'il y aurait eu trop de concurrence entre les deux trames et que j'aurais perdu l'économie tragique à laquelle je tenais beaucoup. Sachez que j'ai longuement réfléchi à la question, que j'ai ajouté, enlevé, fait des va et vient incessants, pour finalement opter pour la forme que vous avez lue, sans compter que l'histoire racontée par la Bérénice 2015 est somme toute assez banale.Continuez à lire avec une attention aiguë et profitez bien de cette belle aventure qu'il vous est donnée de vivre à l'occasion du Goncourt des lycéens.Bien à vous,Nathalie Azoulai


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  • Le site du réseau Canopé a mis en ligne récemment des vidéos de chacun des auteurs de la liste: ils y parlent de leur roman, du travail d'écriture, de leur histoire personnelle parfois...

     

    Ces vidéos sont très intéressantes quand on a à choisir trois romans parmi 14: c'est par ici! yes


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  • Depuis la rentrée, sur le plateau de La Grande Librairie, diffusée sur france 5 chaque semaine, se sont succédé bon nombre d'écrivains qui figurent sur la liste du prix Goncourt des Lycéens. Ils parlent des livres qui ont changé leur vie, de leur travail d'écriture, etc.

     

    Pour les regarder, c'est par ICI!


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    Le prix Goncourt est un excellent accélérateur des ventes de romans. Il assure en moyenne 400 000 exemplaires vendus à son auteur. C’est à la fois le prix le plus prestigieux et le plus générateur de ventes. Mais de façon plus globale, un prix littéraire produit toujours un afflux des ventes pour le roman primé.

     

    Une étude comparative sur cinq ans (entre 2005 et 2009) établit un panel des ventes des livres en fonction des prix reçus. Le Goncourt arrive en tête avec près de 400 000 exemplaires, suivi du prix Renaudot, à un score moitié moins élevé, avec 200 000 ouvrages vendus en moyenne. Le prix Femina est également très prescripteur avec 156 000 exemplaires.

    Des prix littéraires moins prestigieux font aussi de fortes ventes comme le Goncourt des lycéens ou le prix des lectrices du magazine Elle, avec en moyenne 130 000 exemplaires.

    Il pleut des prix littéraires!

    (source de l'article ci-dessus : http://www.franceculture.fr/2011-11-02-les-prix-litteraires-multiplient-les-ventes)

     

    PRIX GONCOURT

    C'est à la mi-journée que nous avons appris le nom du lauréat de cette année: Mathias Enard a été préféré à Nathalie Azoulai, Hédi Kaddour et Tobie Nathan. Drôle de coïncidence, puisque Boussole était le seul roman qui avait été retiré de notre liste, l'auteur ayant déjà été récompensé par le prix Goncourt des lycéens en 2010 pour son roman Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.

     

    PRIX RENAUDOT

    D'après une histoire vraie, de Delphine de Vigan, était déjà depuis la rentrée en tête des ventes de livres en librairie; voilà l'auteure consacrée par le deuxième prix le plus prestigieux en France, le Renaudot.

     

    PRIX DECEMBRE

    Prix moins médiatique, le prix décembre a récompensé cette année Christine Angot pour son roman Un amour impossible. Le lauréat de ce prix se voit remettre un chèque de 30 000euros, là où le Prix Goncourt ne rapporte "que" 10 euros - la modicité de la somme étant largement compensée par l'impact inouï de ce prix sur les ventes.

     

    PRIX MEDICIS

    Il récompense cette année Nathalie AZOULAI pour son Titus n'aimait pas Bérénice, paru aux éditions P.O.L.

    Voici la critique de Raphaëlle Leyris, journaliste du Monde, dont on peut retrouver l'article intégral ICI

    « Empoigner le marbre »

    Titus n’aimait pas Bérénice est le sixième livre de Nathalie Azoulai, après cinq textes ancrés dans notre époque au point de prendre l’allure de romans « sociétaux » – qu’ils évoquent la maternité, comme Mère agitée (Seuil, 2002) et Les Filles ont grandi (Flammarion, 2010), ou qu’il y soit question de racisme et d’antisémitisme, comme dans Les Manifestations (Seuil, 2005).

    Dans ce nouvel ouvrage, en revanche, l’ancienne normalienne et agrégée imagine une femme d’aujourd’hui, quittée par son amant, marié et décidé à rester avec sa femme en dépit de son amour pour sa maîtresse. S’abreuvant aux vers de Racine, elle décide de « quitter son temps, son époque », et de se plonger dans la vie de l’écrivain pour « construire un objet alternatif à son chagrin, sculpter une forme à travers son rideau de larmes » : « Si elle comprend comment ce bourgeois de province a pu écrire des vers aussi poignants sur l’amour des femmes, alors elle comprendra pourquoi Titus l’a quittée », écrit Nathalie Azoulai.

    Ainsi se lance-t-elle dans le récit (romancé) de l’existence de Racine, ses années de formation à Port-Royal, l’enseignement de ses maîtres jansénistes, la découverte de la traduction du latin, où il va progressivement forger sa propre langue si étonnante, jusqu’à finir par donner, au fil de ses douze tragédies, « un idiome à la France ». Elle imagine comment Racine a réussi à devenir « l’endroit où le masculin s’approche au plus près du féminin » en inventant des sortes de séances de confession, sans dimension religieuse, où des femmes racontent au grand homme les effets sur elle du chagrin amoureux…

    Si la structure à deux niveaux – l’histoire de Bérénice la délaissée d’aujourd’hui, et celle de Racine – ne convainc pas tout à fait, il y a dans Titus n’aimait pas Bérénice quelques pages superbes, des phrases dépouillées et pourtant d’une grande force. Une volonté de fouiller l’histoire et la langue pour réussir à « empoigner le marbre » de la statue du tragédien, et lui donner chair, lui insuffler de la vie." (Raphaëlle Leyris)


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  • Les académiciens, depuis Tunis, ont dévoilé l'ultime liste avant la proclamation du prix Goncourt 2015 le 3 novembre. Les quatre romans qui peuvent encore être récompensés sont:

    Nathalie Azoulai Titus n’aimait pas Bérénice P.O.L.
    Mathias Enard Boussole Actes Sud
    Hédi Kaddour Les Prépondérants Gallimard
    Tobie Nathan Ce pays qui te ressemble Stock

     

    Quel suspense... cool


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  • Ce lundi 12 octobre, toute la classe s'est rendue à Grenoble pour les rencontres régionales. Les élèves ont eu la chance de pouvoir rencontrer 8 des 14 auteurs de la liste du Goncourt des lycéens.

    11h30:départ d'Albertville; l'ambiance est joyeuse et détendue, même si je râle un peu du fait que personne ne lise...

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

     

    13h45: les lycéens s'installent dans la salle de conférence, où nous resterons deux heures afin de poser nos questions aux auteurs.

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

     

    14h, premier plateau ( de gauche à droite sur la photo):  Tobie Nathan (qui a littéralement subjugué la salle), Isabelle Autissier et Jean Hatzfeld. Les questions des élèves ont donné lieu à des échanges très intéressants sur la définition du roman, sur la part autobiographique dans une œuvre de fiction, sur l'acte même d'écrire.

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    15h, changement de plateau: ce sont alors (de gauche à droite sur la photo) Simon Liberati, Nicolas Fargues, Nathalie Azoulai, Alain Mabanckou et Thomas B. Reverdy

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    qui s'installent sur scène, pour 1h30 d'échanges là encore très intéressants.

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

     

    Puis vinrent le temps des dédicaces; pas de photos pour le moment, mais les élèves en ont fait de nombreuses - elles ne sauraient tarder...

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Rencontre des auteurs à Grenoble: une bien belle journée!

    Parler à des auteurs vivants, en chair et en os: voilà une expérience que nous ne sommes pas prêts d'oublier! Je crois pouvoir dire que tous les élèves, tous sans exception, étaient ravis de cette journée - les profs aussi, d'ailleurs. J'en profite pour remercier ici les élèves, dont le comportement a été irréprochable, et mes collègues, Anne-Lise Exertier et Bénédicte Bintein, qui ont eu la gentillesse de nous accompagner.


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